Sardaigne

Que faire en sardaigne du sud : Nos incontournables

Le novembre 21, 2025 , mis à jour le novembre 21, 2025 - 16 minutes de lecture

L’essentiel à retenir : la Sardaigne du Sud est une terre de contrastes où les plages de rêve dialoguent avec une histoire millénaire. Au-delà du sable blanc de Chia, son âme réside dans les pierres du Nuraghe Su Nuraxi et l’effervescence de Cagliari. Une destination qui marie détente et découverte authentique. Explorez-la grâce aux Prix cassés: Traversées pour la Sardaigne.

Face à l’immensité des guides, comment savoir que faire en Sardaigne du Sud pour en saisir l’âme véritable, bien au-delà des plages de carte postale ? Cet article n’est pas une simple liste, mais une invitation à ressentir cette terre sœur de ma Corse, où chaque sentier raconte une histoire. Nous irons ensemble à la rencontre de l’île authentique, celle des vestiges nuragiques qui murmurent des secrets millénaires et des ruelles de Cagliari baignées d’une lumière dorée. Préparez-vous à un voyage sensoriel, des saveurs d’un agriturismo aux senteurs du maquis qui se mêlent à l’air salin.

  1. Sardaigne du sud : bien plus que des plages, une terre d’histoires
  2. En bref : que faire en Sardaigne du Sud ?
  3. Cagliari, la cité du soleil qui bat au cœur du sud
  4. Sur la trace des nuraghes : un voyage dans la préhistoire sarde
  5. Les plages du sud : entre étendues de sable fin et criques secrètes
  6. Conseils pratiques pour explorer le sud de la Sardaigne
  7. Au-delà de la carte postale : l’âme authentique de l’île

Sardaigne du sud : bien plus que des plages, une terre d’histoires

Je me souviens de cette traversée depuis Bonifacio, la Corse s’éloignant. La Sardaigne est à quelques milles, notre sœur, et pourtant, l’air change. Une odeur plus aride, mélange de myrte, de sel et de terre rouge chauffée par le soleil.

On vient souvent ici pour les plages, à juste titre. Mais que cherche-t-on vraiment en posant le pied sur cette île ? Juste du sable fin, ou l’âme d’une terre qui a tant à raconter ?

Vue sur les eaux cristallines et la côte rocheuse de la Sardaigne du Sud

La Sardaigne du Sud est un dialogue entre plages de rêve et vestiges préhistoriques. Sa beauté n’est pas que sur le littoral ; elle est gravée dans la pierre des nuraghes, au cœur des terres.

Le sud de la Sardaigne ne se visite pas, il se vit. C’est une terre qui demande de ralentir pour écouter ses pierres millénaires et le ressac de ses eaux.

Ce n’est pas une simple liste que je vous propose, mais une invitation à ressentir l’île, de Cagliari aux villages de l’intérieur, là où bat son véritable cœur.

En bref : que faire en Sardaigne du Sud ?

Le sud de la Sardaigne est une terre de contrastes. Le sable blanc des plages de Chia dialogue avec le silence des nuraghes, ces tours de pierre qui veillent sur l’île. C’est l’agitation d’un marché à Cagliari et la quiétude d’une crique sauvage. Une expérience complète.

On y vient pour la mer, mais on y reste pour son âme. Elle se dévoile dans les ruelles de Cagliari, les vestiges de Nora ou dans une assiette. Sa diversité est sa plus grande richesse. Explorez-la.

Votre voyage en Sardaigne du Sud : l’essentiel en un coup d’œil
Expérience Lieux emblématiques Idéal pour…
Plages & Nature Porto Giunco, Spiaggia di Tuerredda, Dunes d’Is Arenas Biancas Familles, couples, amateurs de paysages de carte postale.
Histoire & Culture Cagliari (quartier Castello), Site de Nora, Nuraghe Su Nuraxi Curieux, passionnés d’archéologie, voyageurs hors saison.
Terroir & Vie locale Marché de San Benedetto (temporaire), villages de l’intérieur, agriturismi Gourmands, chercheurs d’authenticité.

Pour vraiment s’imprégner de la région, la préparation est essentielle. Anticiper son transport, c’est déjà commencer le voyage. À mon sens, aller en Sardaigne en voiture reste la meilleure option pour explorer ces trésors en toute liberté.

Prix cassés: Traversées pour la Sardaigne

Cagliari, la cité du soleil qui bat au cœur du sud

Il y a des villes qui vous saisissent dès le premier regard. Cagliari est de celles-là. Je me souviens de cette lumière unique, presque liquide, qui caresse les façades ocre et le calcaire blanc de ses murs. Le vent du large, chargé de sel, s’engouffre dans les ruelles, portant les échos d’une histoire millénaire. Ce n’est pas une capitale figée ; c’est un organisme vivant, une cité de contrastes.

L’expérience commence vraiment lorsqu’on entreprend l’ascension vers le Bastion Saint-Rémy. Ce n’est pas une simple visite, c’est un pèlerinage. Chaque marche de son escalier monumental vous élève, jusqu’à la récompense finale : cette terrasse immense qui s’ouvre sur le Golfe des Anges. Un spectacle. Le port, les toits, les étangs salins… tout est là, sous vos yeux.

De là-haut, on devine le quartier de Castello, le cœur historique perché, citadelle des nobles d’autrefois. Se perdre dans ses rues étroites est un délice. On tombe sur la cathédrale Santa Maria, qui cache une crypte où le temps s’est arrêté. Plus loin, la Torre dell’Elefante vous observe, gardienne de pierre depuis 1307. Pour comprendre Cagliari, il faut aussi descendre sous terre, dans la crypte de Santa Restituta. Une plongée dans les strates du temps, une rencontre avec une Cagliari secrète.

Mais pour sentir le pouls de la ville, il faut aller au Marché de San Benedetto. Même dans sa structure provisoire, c’est le ventre de Cagliari. Les voix des commerçants, l’odeur du poisson frais, les couleurs des fruits… c’est un concentré de vie sarde, un lieu d’échanges et de saveurs brutes, authentiques.

Enfin, il y a la plage du Poetto. Oubliez la carte postale. Pour les Cagliaritains, c’est bien plus qu’une étendue de sable. C’est leur jardin, leur salon, leur échappatoire. On y court le matin, on y déjeune le dimanche, on s’y retrouve le soir. C’est là que la ville respire, les pieds dans l’eau. Un véritable lieu de vie.

Sur la trace des nuraghes : un voyage dans la préhistoire sarde

On associe souvent la Sardaigne à ses plages et à son héritage romain. Pourtant, cette terre cache une histoire plus ancienne et secrète. Une histoire de pierre et de mystère, gravée bien avant Rome, qui vous saisit dès que vous quittez la côte.

Le choc, c’est Su Nuraxi, à Barumini. Pas un simple tas de pierres, mais une forteresse énigmatique, un labyrinthe de tours bâti il y a des millénaires. Cette construction classée à l’UNESCO est si complexe qu’un guide est essentiel pour saisir l’ingéniosité de ce peuple qui a érigé des milliers de géants de pierre sans mortier.

Plus au sud, le temps se superpose à Nora, la plus ancienne ville de l’île. Phéniciens, Carthaginois, Romains… tous ont laissé leur empreinte face à la mer. Flâner entre ses ruines au soleil couchant est une expérience unique. C’est ici qu’a été trouvée la « tablette de Nora », première mention écrite du nom « Sardegna ».

Enfin, il y a Tharros, sur sa péninsule. Un autre port antique où les ruines romaines surplombent une mer d’un bleu intense. La vue seule justifie le détour. C’est un balcon sur l’histoire et la Méditerranée.

Toucher ces pierres, c’est dialoguer avec 3000 ans d’histoire. On quitte ces lieux avec plus de questions que de réponses, et c’est précisément ce qui est fascinant.

Ces sites ouvrent les portes d’une Sardaigne profonde, loin des clichés balnéaires, celle d’une île de bâtisseurs et de guerriers.

  • Nuraghe Su Nuraxi : Le plus grand complexe nuragique de Sardaigne, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
  • Site archéologique de Nora : Mosaïques romaines, théâtre et temples au bord de l’eau.
  • Ruines de Tharros : Un ancien port phénicien-romain avec une vue spectaculaire sur le golfe d’Oristano.

Les plages du sud : entre étendues de sable fin et criques secrètes

En Sardaigne du Sud, une plage n’est jamais juste une plage. C’est une personnalité, une atmosphère. Oubliez les catalogues de cartes postales. Ici, chaque étendue de sable raconte une histoire, marquée par le vent, le sel et la lumière si particulière de l’île.

Prenez Porto Giunco, à Villasimius. C’est un tableau vivant. D’un côté, une mer cristalline qui lèche un sable aux reflets roses. De l’autre, l’étang de Notteri, miroir d’eau salée où les flamants roses se posent au printemps. Grimpez jusqu’à la vieille tour espagnole. La vue est saisissante. Un conseil pratique : le parking est payant, comptez environ 10€ pour la journée, mais le spectacle le vaut amplement.

Plus à l’ouest, la Spiaggia di Tuerredda évoque un lagon des Caraïbes égaré en Méditerranée. Son sable blanc et son eau peu profonde en font un refuge parfait pour les familles. L’îlot juste en face complète la scène. C’est un lieu qui attire. Mon conseil : levez-vous avec le soleil pour vous garer sans peine et profiter du calme matinal avant l’arrivée de la foule.

La zone de Chia, elle, déroule un chapelet de plages successives, chacune avec son caractère. C’est un paradis pour ceux qui aiment changer de décor sans faire des kilomètres. Pour ceux qui veulent prolonger l’expérience balnéaire, la fameuse Costa Smeralda au nord offre un autre visage de l’île, plus jet-set.

Mais pour une sensation plus brute, plus sauvage, il faut pousser jusqu’à Is Arenas Biancas, près de Porto Pino. Le nom dit tout : « les sables blancs ». On y trouve des dunes immaculées, hautes comme des collines, sculptées par le mistral. C’est un paysage presque saharien qui se jette dans la mer. Attention, le lieu est protégé. On admire, on respecte, mais on ne marche pas sur ces géants de sable.

Conseils pratiques pour explorer le sud de la Sardaigne

Explorer une terre, c’est savoir comment l’aborder. La Sardaigne du Sud demande un peu de préparation, un brin de bon sens. Comme pour une bonne recette, il faut les bons ingrédients et le bon timing.

Oubliez l’idée d’un seul point de chute. L’île est vaste. Pour sentir le pouls du sud, de la côte des Anges aux dunes de Chia, soyez mobile. Alternez les hébergements, un près de Villasimius, un autre vers la côte ouest. Vous gagnerez un temps précieux sur la route.

Et pour la route, je suis direct : la voiture est indispensable. C’est non négociable. Les bus ARST existent, mais pour dénicher la crique secrète ou s’arrêter face à un champ d’oliviers, il vous faut cette liberté. C’est le seul moyen de trouver l’âme véritable des lieux.

Voici quelques repères simples :

  • Quand partir ? Le printemps (avril-juin) pour le maquis en fleur et la quiétude. Ou septembre-octobre, pour une mer chaude sans la foule estivale. Évitez août si vous fuyez la cohue et les prix élevés.
  • Comment se déplacer ? La voiture est quasi obligatoire. C’est la clé d’une exploration complète, celle qui vous mènera là où les autres ne vont pas.
  • Où dormir ? Privilégiez plusieurs hébergements pour rayonner facilement. Les côtes sud-est et sud-ouest ont des visages bien différents.

Avant de partir, pensez à bien planifier comment atterrir en Sardaigne, l’aéroport de Cagliari (CAG) étant le plus pratique pour le sud.

Au-delà de la carte postale : l’âme authentique de l’île

Les plages de sable fin, les vestiges nuragiques qui murmurent des histoires millénaires, les ruelles de Cagliari baignées de soleil… Oui, le sud de la Sardaigne est tout cela. Mais ce n’est que le début du chemin. La véritable richesse de cette terre ne se trouve pas toujours là où les guides vous mènent.

Elle se cache dans l’arrière-pays, sur une route sinueuse qui dévoile un panorama inattendu. Elle se goûte dans la cuisine locale, simple et puissante, servie à la table d’un agriturismo où les produits viennent du champ d’à côté. C’est le goût de la vérité.

Pour ramener un peu de cette âme chez vous, cherchez les vrais souvenirs artisanaux de Sardaigne, ceux qui racontent une histoire. Une poterie tournée à la main, un couteau dont le manche a été poli par un artisan patient. Ces objets portent en eux la mémoire des gestes.

Le plus beau voyage en Sardaigne du Sud est celui que vous inventerez, loin des foules.

Alors, allez-y. Perdez-vous un peu. C’est là que vous la trouverez.

La richesse du Sud sarde est dans ce dialogue entre mer et terre, vestiges et villages. Aventurez-vous dans l’arrière-pays, goûtez la cuisine locale et cherchez les vrais souvenirs artisanaux de Sardaigne. Allez-y. Perdez-vous un peu. C’est là que vous trouverez l’âme de l’île.

FAQ

Que peut-on vraiment découvrir en Sardaigne du Sud ?

La Sardaigne du Sud est une terre de contrastes saisissants. Bien sûr, il y a les plages qui ressemblent à des lagons, comme Porto Giunco ou Tuerredda, où le sable est fin comme de la poudre et l’eau transparente. Mais ce serait une erreur de s’arrêter là. C’est aussi une terre qui chuchote des histoires millénaires à travers ses nuraghes, comme le site puissant de Su Nuraxi. C’est l’énergie vibrante de Cagliari, une ville baignée de lumière, avec son quartier historique de Castello et son marché bouillonnant de vie.

En somme, on y trouve un équilibre parfait entre le farniente sur des étendues de sable blanc, l’exploration de ruines antiques qui défient le temps, et l’immersion dans une culture vivante, que l’on goûte dans un plat d’agriturismo ou au détour d’une ruelle ocre.

Quelle est, selon vous, la plus belle facette de la Sardaigne ?

C’est une question délicate, car la beauté ici a plusieurs visages. Pour moi, la plus belle partie n’est pas un lieu unique, mais plutôt ce dialogue constant entre la mer et la terre. Le sud sauvage et authentique a ma préférence, car il est moins policé que le nord. Il offre une vérité plus brute. La beauté réside dans la lumière dorée sur les dunes d’Is Arenas Biancas, dans le silence d’un site nuragique au coucher du soleil, ou dans le goût salé des produits de la mer dégustés sur le port de Cagliari.

La plus belle partie est celle qui vous parle, que ce soit le bleu intense d’une crique isolée ou la chaleur d’une rencontre avec un artisan. C’est une île qui récompense les curieux, ceux qui cherchent au-delà de la carte postale.

Quels sont les trésors à ne surtout pas manquer en Sardaigne du Sud ?

Si je devais confier quelques secrets, je dirais d’abord de vous laisser happer par Cagliari. Prenez le temps de monter au Bastion Saint-Rémy pour embrasser la ville du regard. Ensuite, faites un bond dans le temps au Nuraghe Su Nuraxi ; c’est une expérience qui marque, une rencontre avec l’âme préhistorique de l’île. Enfin, offrez-vous une journée sur la côte de Chia, en passant de la célèbre Spiaggia di Tuerredda à la plus secrète Cala Cipolla. Ce sont des incontournables qui racontent l’essence du sud.

Quelle ville choisir pour une halte dans le sud sarde ?

Sans hésiter, Cagliari. Ce n’est pas seulement une étape, c’est une destination en soi. Elle a tout : une âme, une histoire palpable dans les ruelles de son quartier de Castello, une vie locale authentique qui bat son plein autour du marché et sur le port. Et puis, elle a ce luxe rare pour une capitale : une immense plage, le Poetto, où les habitants viennent se ressourcer. C’est le point de départ idéal pour comprendre la culture sarde avant de s’aventurer sur les routes côtières.

Quel est le village qui incarne le mieux l’esprit du sud de la Sardaigne ?

Plutôt qu’un seul village, je parlerais d’une atmosphère que l’on trouve en s’éloignant un peu de la côte. Les villages de l’intérieur, avec leurs maisons de pierre et leurs ruelles silencieuses, sont le cœur battant de l’île. Poussez la porte d’un « agriturismo » dans l’arrière-pays de Chia ou de Villasimius. C’est là que vous trouverez le village typique : non pas un nom sur une carte, mais une expérience. Une table partagée, des saveurs de la terre, des conversations simples. C’est là que l’authenticité se vit, loin de l’agitation du littoral.

Où me conseillez-vous de séjourner pour une première fois dans le sud ?

Pour un premier voyage, je suggère de ne pas rester au même endroit. L’idéal est de diviser votre séjour en deux. Commencez par quelques nuits près de Villasimius ou de la Costa Rei pour explorer la côte sud-est et ses plages magnifiques comme Porto Giunco. Ensuite, établissez votre camp de base vers Chia ou Pula pour découvrir le sud-ouest, avec Tuerredda et les dunes de Porto Pino. Cela vous évitera de longs trajets en voiture et vous permettra de vous imprégner de deux ambiances différentes, mais tout aussi envoûtantes.

Quels sont les lieux secrets, loin des foules, en Sardaigne du Sud ?

Les vrais secrets sont ceux que l’on découvre. Prenez les chemins de traverse. Au lieu de vous ruer sur les plages les plus connues, cherchez les petites criques accessibles par des sentiers, comme Cala Cipolla près de Chia. Explorez l’intérieur des terres, vers la région du Sulcis, avec ses villages miniers abandonnés qui racontent une autre histoire de l’île. Les sites archéologiques moins célèbres que Su Nuraxi, ou les « Domus de Janas » (maisons des fées), sont des trésors cachés pour qui prend le temps de chercher.

Où poser ses valises pour bien profiter du Sud de la Sardaigne ?

Tout dépend de ce que vous cherchez. Si vous rêvez de plages de carte postale et d’une ambiance estivale animée, la zone de Villasimius est parfaite. Vous y trouverez de très bons hôtels et un accès facile à des plages sublimes. Pour une atmosphère plus sauvage et familiale, la région de Chia et Domus de Maria est un excellent choix. Et si vous voulez sentir le pouls de la culture sarde, loger quelques nuits au cœur de Cagliari est une expérience inoubliable, qui vous place à portée de tout : histoire, gastronomie et vie locale.